Les Libres Mercenaires - Anariel IDRIL la demi-elfe

Benjamine de l'équipe elle bois les paroles d'Asvig et est transportée par les histoires de Dhavik. Son équipement est composé d'une armure d'écaille et d'un arc long composite de maître.

La nuit se termine et le soleil commence à réchauffer les terres. Kesten est déjà dans la cour à attendre Dhavik pour l'entrainement matinal. Asvig surveille de loin l'échauffement des combattants. Haris se goinfre comme tous les matins... C'est ma nouvelle famille, et j'ai de la chance de les avoirs.

"Allez Dhavik ! Allez Dhavik ! Esquive ! A droite ! Non, a droite ! Baisse toi ! Aïe, ça fait mal ça ! Relève toi ! Ne le laisse pas t'intimider ! Ahaha ! Tu l'as pas vu venir celle-là !"

Mon regard se porte vers le baraquement des nouveaux arrivants. La vue des deux elfes a fait remonter de vieux souvenirs. De mauvais souvenir. 

"Non Dhavik ! Arrête de te rouler par terre ! T'as laissé tomber quelque chose ? Ouch ! Eh ! Chef ! Lui tapez pas sur la tête, déjà qu'elle est pas terrible !"

Le jeune elfe semble plus raffiné que le grand barbu.

"Allez Dhavik ! On est tous avec toi ! Pourquoi tu te jette sur son épée ? Esqu... Kesten 47 - Dhavik 0 !"

Il a un beau visage et un regard attirant.

"Hé ! Dhavik ! Tu peux m'apporter une tranche de pain et du lait ? Je me demande pourquoi je t'encourage autant vu les résultats ! Dhavik ? Hahaha..."

Et un joli cul aussi...

Après une nuit de sommeil mérité, je rejoignis l'ensemble des personnes présentes. Comme tous les matins, après quelques étirements et une longue prière pour Iomedae, je me mis à table au côté d'Haris.  Prenant une miche de pain, je regardais la joute d'entrainement entre les deux mercenaires.

Ce moment de communion entre guerriers me replongea dans mes souvenirs. Cette époque ou les éléments n'étaient pas l'ennemi principal. Ou chaque chose était simple et ordonnée. Machinalement ma main caressa le pommeau de "Lux"
Ce temps me semblait tellement loin aujourd'hui. Mais cette présence militaire avait quelques choses de familière et de rassurant.

Entendant l'elfe, mon regard se porta sur elle. J'avais que peu eu l'occasion de côtoyer des gens de notre nature. Malgré moi, mon intérêt plus porter sur la joute, mais plus sur ma congénère.

Comment, s'appelait-elle déjà?

Elle avait du me le dire, mais force est de constater que je ne l'avais pas retenu. La seule chose qui me revenait en tête c'est son air mutin et son attitude ambigue lors de notre rencontre.

Je n'étais pas un novice dans les choses de l'amour ou plus crument du sexe, mais une femme qui te fais du rentre dedans, tu as toujours du mal à la respecter sur le long terme.

Si ca peut égayer mes jours chez Oleg, pourquoi s'en priver.