Culture du Brevoy

par **Xavv** Ven 5 Sep - 9:47

"Le dragon a deux têtes," dit le proverbe Brevic. Certains y voient une référence à la double nature de la culture -Issian et Rostlandic- d’autres la division entre la noblesse ambitieuse et le clergé souvent envahissant, ou entre les maisons nobles et les Seigneurs Epéistes autoproclamée.

Les Seigneurs de la terre

Mis à part le roi et la famille royale, les nobles de plus haut rang dans Brevoy sont ses seigneurs-les chefs des maisons nobles. Les seigneurs de Brevoy sont des hommes ; les fils aînés héritent de la succession et les titres de leur père. Les cadets reçoivent souvent un faible pécule, mais rarement plus que ce que la loi oblige. Les femmes exercent une influence au travers de leur mari ou leurs fils, et peuvent même se proposer comme régentes pour leurs fils qui n'ont pas encore atteint l'âge de la majorité (15 hivers). Les Seigneurs ont tendance à avoir beaucoup d'enfants jusqu’à obtenir un mâle "héritier et un de rechange". Cela conduit à des ramifications étendues dans les différentes maisons, ainsi que des alliances par mariage, de sorte que dans les 200 dernières années, les sept grandes maisons nobles sont devenues à la fois plus étroitement liées et plus étendues. Il ya une demande toujours plus grande pour les terres et les titres, et les plus jeune nobles, mécontents, cherche à se faire une place dans le monde.

Or, Rouge et Noir

Bien que les Brevans mettent un point d'honneur à prier tous les dieux, trois occupent une place particulière parmi ces gens courageux. Bien que le culte d’Érastil n'est pas rare dans les zones rurales éloignées, et les cultes de Lamashtu ont une tenace capacité à resister à toutes sortes de croisade de nettoyage, les trois religions suivantes ont la plus grande influence sur la vie dans Brevoy.

Abadar: Le Maître de la Première Vault est la force unificatrice religieuse dans Brevoy, favorisée par les classes commerçantes, ainsi que par les nobles plus intéressés par la prospérité qu’apporte le commerce et par le maintien des lois plutôt que l’acier des batailles. Les temples d’Abadar sont des lieux de décision et de commerce, et les porteurs de sa clé d'or sont souvent investis en tant que juges neutres ou arbitres.

Gorum: Notre Seigneur dans le Fer pourvoi aux besoins et aux intérêts de la noblesse de Brevoy : la force par la puissance des armes et les prouesses au combat. Les prêtres des bastions et des forteresses sont des adeptes à toute épreuve de Gorum, vêtus de leurs tuniques rouges et balançant des encensoirs de fer lourds emplis d’encens à l’odeur poivrée.

Pharasma: Notre-Dame du Doux Repos est la divinité du peuple de Brevoy, plus concernés par la culture, l'accouchement, et la récolte plutôt que de la richesse, et moins impliqué dans l'issue des batailles que dans les répercussions des champs parsemés de cadavres qu'ils laissent derrière eux. Les habitants des villages épars sont beaucoup d’affinités avec le lanceur d’os local, la sage-femme, et le moine vêtu de noir s’occupant des rites funéraires qu'ils ne le sont avec les splendides clercs d’Abadar ou de Gorum.

Le Sel de la Terre

La grande majorité des gens de Brevoy sont de simples paysans, principalement des agriculteurs et des artisans qui doivent leur fidélité (et leurs impôts) à l’un ou l’autre des seigneurs. La vie d'un paysan est sensiblement la même dans tout Brevoy - levé avec le soleil durant les courts printemps et en été s'occuper des champs du Rostland ou de la pêche et des mines en Issia, et des tâches ménagères qui remplissent le reste de la journée. Dans les longs mois sombres de l'hiver, il faut s’occuper des réparations qui ne manquent pas, du brassage, la menuiserie et du nettoyage. Dans la soirée les hommes se retrouvent à la taverne locale ou lors des fêtes saisonnières où se mêle danse et joie de vivre. Les anciens veillent sur leur propre maison et évite l'attention des nobles et même des prêtres, en priant tous leurs dieux tout simplement pour un temps décent, de bonnes récoltes, une famille en bonne santé, et la paix pour ceux qu’ils aiment.